Les sages-femmes sont à nouveau descendues dans la rue mardi. Une action nationale avec des répercussions en Auvergne. Les 450 sages-femmes de la région sont en colère. En grève depuis un mois, elles réclament une meilleure reconnaissance de leur statut.
Depuis le 16 octobre dernier, les 450 sages-femmes auvergnates sont en grève. Même si elles continuent à pratiquer les accouchements.
Elles réclament une revalorisation de leur statut. Elles veulent aussi être reconnues comme praticien de premier recours. Autrement dit, pouvoir assurer les premières consultations en début de grossesse. Au même titre que les gynécologues obstétriciens.
Des revendications nationales portées par celles qui pratiquent actuellement 70% des accouchements en France.
A Clermont-Ferrand, elles étaient près de 200 à manifester mardi matin. En fin de matinée, elles ont déposé un cahier de doléances à l'Agence Régionale de Santé.
Au moment même où une délégation était reçue à Paris par la ministre de la santé et des affaires sociales. Une réunion au cours de laquelle les sages-femmes n'ont pas obtenu gain de cause. Une nouvelle entrevue est programmée le 15 décembre. En attendant, la grève continue.