La nouvelle est tombée par un communiqué de presse de la Fédération Française de Tir à l'arc mercredi : Gaël Prévost, 12e archer mondial et numéro un français de tir à l'arc met fin à sa carrière à l'âge de 19 ans.
A son retour des Championnats du Monde de la Jeunesse disputés à Wuxi en Chine le 22 octobre dernier, Gaël Prévost était rentré dans sa famille en Auvergne prendre des vacances bien méritées après une saison 2013 très dense. Une saison notamment marquée par sa participation à la Finale de la Coupe du Monde à Paris sur les Fontaines du Trocadéro le 22 septembre dernier ainsi que par l’exploit réalisé avec l’équipe de France masculine d’avoir battu l’équipe de Corée du Sud pour le gain de la médaille de bronze aux Championnats du Monde à Antalya début octobre.
Après seulement quelques jours de vacances, Gaël Prévost a brutalement pris la décision de mettre un terme à sa carrière de haut niveau. Il a informé par courrier recommandé la fédération de sa décision de ne pas réintégrer le 11 novembre, comme cela était prévu, le Pôle France Elite de l’INSEP dont il faisait partie depuis quatre ans et a refusé l’entretien au siège de la Fédération Française de Tir à l'Arc que lui proposait le directeur technique national Benoît Dupin pour échanger sur sa décision.
Un communiqué adressé par Gaël Prévost au service communication de la FFTA, traduit l’embarras de l’athlète pour s’exprimer sur sa décision et amène à quelques interrogations sur ce qui a pu la motiver : "J’arrête le haut niveau et fais un break dans mon activité pour des raisons me concernant, ainsi que ma famille."
De mauvaises ondes
La Fédération peut cependant avancer les explications qui pourraient être à l’origine de cette décision ; les parents de Gaël ont alerté de nombreuses fois les instances dirigeantes de la FFTA et de l’INSEP à propos des dangers de l’exposition aux ondes électromagnétiques – émises notamment par le wifi, les mobiles et les antennes relais - que ce soit à l’entraînement, en compétition sur tous les terrains en France et dans le Monde et même dans le Village olympique des JO de Londres, exigeant de l’encadrement de prémunir leur fils d’une exposition trop forte. Si cette mesure de précaution a parfois pu être prise en compte, elle a presque toujours été impossible à satisfaire au regard de l’exigence d’un seul individu. Face à ce constat, les menaces des parents de retirer Gaël de la pratique de sa discipline sportive, en raison d’une trop forte exposition, ont été mises à exécution.