À la sortie de son rendez-vous devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), l'Américain John Textor assure "être confiant". Alors que la société qui chapeaute l’Olympique lyonnais présente un fort endettement, le propriétaire du club serait-il adepte de la méthode coué ?
Cinquième du classement de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais voit plutôt rouge du côté de ses comptes. L'Américain John Textor assure cependant ne pas être "du tout inquiet pour la pérennité" de la société qui chapeaute l'Olympqiue lyonnais, après le grand oral devant le gendarme financier.
"Je suis confiant dans nos chiffres"
La branche française de la maison mère Eagle Football Holdings (qui détient aussi les clubs de Botofogo au Brésil et Molenbeek en Belgique) a publié des comptes de résultat la semaine dernière qui ont inquiété les supporters. L'endettement net de la maison mère est de 463,8 millions d'euros.
"Je suis confiant dans nos chiffres, a assuré l'homme d'affaires qui a racheté le club en 2023 à Jean-Michel Aulas. Nous allons faire entrer plusieurs centaines de millions de cash dans les prochains mois." Le club avait rendez-vous ce vendredi 15 novembre devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) pour son entretien de mi-saison.
Pas de vente des bons éléments
"Les commissaires locaux n'ont regardé que le club de foot français et n'ont pas considéré les centaines de millions de dollars qui vont venir des différentes parties de notre organisation, a déploré John Textor. Nous ne sommes pas du tout inquiets pour notre pérennité".
Pour rassurer les supporteurs lyonnais, l'Américain a également assuré que le club ne céderait pas ses meilleurs éléments car son "but est d'être sélectionné en Ligue des Champions cette année".
"Nous gagnons environ 90 millions d'euros par an de la vente des joueurs, a-t-il annoncé. Cela va continuer, mais ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas votre joueur préféré, le meilleur joueur, si nous n'avons pas quelqu'un pour le remplacer et jouer encore mieux."
Reste à savoir s'il aura convaincu le gendarme financier.