Le phénomène de réplication semblait inévitable. Aujourd'hui, Lyon n'a plus le monopole de la fête des lumières mais reste le principal lieu de création et d'inspiration.
"Depuis 2008, plus de trente installations originales de la Fête des Lumières se sont exportées ailleurs en France ou à travers le monde. Ce qui a permis aux créateurs de générer un chiffre d’affaires total de 2,5 millions d’euros, selon Jean-François Zurawik, coordinateur général de l’événement. Et ce ne sont pas forcément les plus grosses œuvres qui ont le plus de succès."
A venir la première édition du Dubaï Light Festival (printemps 2014) pour laquelle l’équipe de la Fête des Lumières s’occupera de l’ensemble de la programmation artistique de cet événement et apportera son expertise technique...
La fête des lumières a vu également de nombreuses répliques s'installer à l'étranger : Hongkong, Singapour (Night festival), Jérusalem, Genève, Milan...
Profitant de cet engouement international, a été créé le Lyon light festival forum pour que se rencontrent organisateurs de festival et artiste lumières. Lors de la première édition qui s’est tenue en 2012, 33 concepteurs lumière ont pu rencontrer les représentants de 17 villes du monde, lors de près de 200 rendez-vous.
Sorya Khadoun faisait le tour du monde dans son reportage de décembre 2011 avec un focus sur l'île Maurice avec Happy Diwali, fête religieuse devenue fête nationale qui célèbre en octobre dans la tradition hindoue, la victoire de la lumières sur les ténèbres, sur Riga en Lettonie et sur les 20 ans de la chute du mur de Berlin en 2009.
Les retombées financières pour la Ville de Lyon, estimées à une enveloppe de 200.000 euros, servent à financer la Fête des Lumières suivante.
Mais rassurez-vous, si l'on trouve beaucoup de répliques partout dans le monde, toutes les créations que vous verrez cette année encore sont inédites et créées spécialement pour la Fête des lumières de Lyon.