Selon le journal officiel, le groupe FagorBrandt en redressement judiciaire recevra une aide financière de l'Etat de 10 millions d'euros d'ici à vendredi. Un coup de pouce pour relancer en partie l'activité sur le site d'Orléans. De quoi susciter un espoir pour l'ancien site lyonnais.
C'est une annonce qui va forcément susciter -un peu- d'espoir chez les SITL, ex-Fagor Brandt de Lyon. Un déblocage de 10 millions d'euros pour le groupe Fagor Brandt, une aide financière de l'Etat accordée au titre du Fonds pour le développement économique et social (FDES), récemment réactivé par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Elle sera versée "au plus tard le 6 décembre 2013" selon l'arrêté du journal officiel publié mardi.
A Lyon, l'ancien site Fagor Brandt racheté en 2011 et devenu SITL, s'était tourné vers la fabrication de produits innovants, notamment des véhicules électriques. Mais jusqu'en 2015, le groupe Fagor Brandt s'était engagé à continuer de faire fabriquer sur place 520 000 laves linges par an afin d'accompagner la reconversion industrielle du site et de son personnel. Une activité "résiduelle" qui, selon la CGT, générait encore près de 90% des revenus de l'entreprise.
Les fonds débloqués sont accompagnés d'un "effort" de 14 millions d'euros des banques créancières. Mais l'optimisme pour le site lyonnais est limité. En effet, le groupe Fagor Brandt compte quatre sites industriels en propre (Orléans (Loiret, 523 salariés), Vendôme (Loir-et-Cher, 221 salariés), La Roche-sur-Yon (339 salariés) et Aizenay (Vendée, 106 salariés) qui sont à l'arrêt faute de pouvoir payer les fournisseurs, et les salariés au chômage technique.
Rien ne permet d'affirmer à cette heure quelle priorité le groupe donnera à cette bouffée d'oxygène financière.
Le 30 Novembre dernier les salariés de SITL manifestaient au côté d'autres lyonnais menacés dans leur emplois industriels ( Nexans notamment)