Le festival du court métrage en a fait un principe : il donne chaque année accès au cinéma et à la culture à des personnes en difficultés. Prix bas, billets gratuits…Pour la première fois il participe à l’opération " Parcours de cinéma en festivals" en leur ouvrant grand ses portes.
« Lancé en 2011 par Kyrnéa, coordinateur national de « Passeurs d’images », Parcours de cinéma en festivals est un programme en direction des personnes éloignées de certaines pratiques culturelles » explique Christian Denier, de Sauve qui peut le court métrage.A Clermont, c’est en partenariat avec l’association ACT63, que le festival invite un groupe de cinq personnes à découvrir le festival de l’intérieur. « Pour les personnes complètement extérieures ça peut paraître mystérieux, compliqué » poursuit Christian Denier, « le groupe va donc assister à des projections, visiter les divers lieux du festival, le marché du film court, l’Atelier et nous allons décortiquer les mécanismes, leur expliquer comment ça marche, à quoi ça sert et quels sont les enjeux pour les gens qui sont là ».
Le groupe va également rencontrer et interviewer un réalisateur qui présente un film à Clermont : « On a choisi un film dans la compétition, « La virée à Paname », le groupe a visionné le film, réfléchi sur le contenu et aux questions qui seront posées ». (nous reviendrons sur cette rencontre dans un prochain article, ndlr)
Cette politique d’ouverture du cinéma et à la culture est menée depuis des années par le festival, en tenant par exemple à maintenir un prix de billet abordable et en offrant de nombreuses places gratuites aux associations caritatives : Secours populaire, Restos du cœur, RESF.. Le reste de l’année Sauve qui peut le court métrage s’investit dans d’autres actions : Passeurs d’images notamment (auparavant, Un été au ciné) , ou encore avec des actions en milieu hospitalier et pénitentiaire .
Pour l'édition 2014, le festival est à nouveau allé à la rencontre des enfants hospitalisés en organisant mercredi 5 février une projection au Pôle pédiatrie de l'Hopital Estaing (un partenariat entre le CHU et le festival existe depuis plusieurs années). Une petite dizaine d'enfants ont ainsi pu voir un programme spécialement pensé pour eux.
Christian Denier dans l’interview à suivre en vidéo revient sur l’engagement de Sauve qui peut le court métrage.
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Christian Denier, du festival du cout métrage