L'inauguration du pont Raymond Barre a été l'occasion d'un hommage appuyé à l'ancien maire en présence de nombreuses personnalités de droite. G. Collomb en a profité pour célébrer l'héritage de son illustre prédécesseur et rappeler qu'il avait été adoubé par lui avant son élection.
Lyon n'avait pas posé de nouveau pont entre les rives depuis 1982. Un événement donc que l'inauguration de ce pont Raymond Barre, l'occasion pour Gérard Collomb de rendre un subtil hommage à son prédécesseur. Et de rappeler devant un parterre choisi d'élus centristes, qu'il avait été adoubé très tôt par lui, alors qu'il n'était encore que le maire du neuvième arrondissement.
Raymond Barre : Un avenir cela se façonne, cela se veut ...
Gérard Collomb pouvait avoir le sourire ce matin : Anne-Marie Comparini, l'ex députée UDF et l'ancienne présidente centriste du Conseil régional était venue inaugurer en personne le nouveau pont qui enjambe le Rhône et qui porte le nom de l'ancien maire de Lyon. Une fine communication politique qui lui a permis de suggérer, avec le soutien de Thierry Philipp, ex-député UMP et en présence de Michel Mercier, ancien ministre centriste, qu'il pouvait lui aussi façonner un consensus, comme savait si bien le faire en son temps Raymond Barre.
Gérard Collomb : R. Barre parvenait à transcender les oppositions"
Le maire sortant, qui brigue un troisième mandat, n'a pas tari d'éloges sur son prédécesseur, "qui fût un grand maire de Lyon et un grand serviteur de l'état". Non sans chercher à faire un parallèle : "Nous venions de rives différentes mais nous avions un point commun, l'envie de servir notre ville". Un compliment qu'il faut comprendre comme un clin d'oeil intéressé à l'électorat modéré, toujours animé par l'esprit "barriste".