Cent quatorze villes de plus de 30.000 habitants, sur 270, pourraient être le théâtre de triangulaires au second tour des élections municipales sur le territoire national dimanche 30 mars prochain.
Il s'agit, dans la grande majorité des cas, de villes où le Front national s'est qualifié pour le second tour (plus de 10% des suffrages exprimés), tout comme une liste de droite et une liste de gauche. C'est le cas, dans notre région, à Saint-Etienne par exemple. Le nombre et la liste de ces triangulaires ne seront connus que mardi 25 mars au soir après 18H00, date-limite prévue pour le dépôt des candidatures au second tour. Dans 77 villes de plus de 30.000 habitants, quatre listes peuvent théoriquement se maintenir. C'est le cas par exemple à Grenoble, avec des listes EELV-PG, PS, UMP et FN. Enfin, 22 villes de plus de 30.000 habitants pourraient connaître des pentagulaires, c'est-à-dire offrir une compétition entre cinq listes. C'est le cas par exemple à Vaulx-en-Velin (Rhône). La liste est longue des villes que des maires socialistes devraient perdre, Saint-Etienne en fait partie. Dans les villes moyennes détenues par la gauche, sont menacées Roanne (Loire) , Valence (Drôme) et Chambéry (Rhône-Alpes) Pour limiter les dégâts, la gauche devra bénéficier d'un sursaut en sa faveur des abstentionnistes (38,72%) du premier tour.