Dimanche 6 avril 2014 à 11h30, une cérémonie rappellera le sort des 44 enfants et des 7 éducateurs qui furent raflés le 6 avril 1944 à la Maison d’Izieu. Aurélie Filippetti, le ministre de la culture et de la communication, sera présente aux côtés des "anciens" de la colonie d’Izieu.
Des collégiens du Lycée français de Bruxelles seront également présents.
À l’issue de la cérémonie la première pierre d’un nouveau bâtiment sera posée sur le site de la Maison d’Izieu. Une souscription est lancée pour participer au financement du projet d’agrandissement du mémorial.
La vocation de la Maison d'Izieu est de perpétuer le souvenir des 105 enfants et des adultes juifs qui y avaient trouvé refuge à partir de mai 1943. Sur ordre de Klaus Barbie, quarante-quatre enfants et sept adultes furent arrêtés le 6 avril 1944, puis déportés. L’éducatrice Léa Feldblum fut l’unique survivante.
Lieu d’histoire et de mémoire attaché au présent et tourné vers l’avenir, la Maison d’Izieu consacre ses activités à l’information et à l’éducation de tous les publics sur le crime contre l’humanité et les circonstances qui l’engendrent. Elle mène un travail de recherche historique sur la colonie d’Izieu et élargit la réflexion sur la transmission, la mémoire et sa construction.
À travers l’évocation des enfants juifs d’Izieu et de leurs éducateurs, c’est contre toute forme d’intolérance et de racisme qu’elle entend lutter.
Rendez-vous samedi à 11h30 pour une émission spéciale sur France 3
"La voix est libre" reviendra sur cette histoire dramatique au travers de nombreuses archives et ouvre le dossier sur le rôle des lieux de mémoire avec :- Geneviève Erramuzpé, directrice de la maison d'Izieu
- Pierre-Jérôme Biscarat, responsable pédagogique de la maison d'Izieu
- Emmanuel Debono, historien chargé d’études à l’Institut français de l’éducation et au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (ENS, Lyon).