Des agriculteurs cantaliens en colère contre le classement en zone vulnérable aux nitrates

Il y a quelques mois, une directive européenne classait la commune de Vieillespesse, dans le Cantal, sur la carte des commune vulnérables aux nitrates. Bientôt, 17 autres communes cantaliennes pourraient figurer sur cette carte. Un classement de communes que refusent les principaux syndicats.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'annonce par Ségolène Royal d'un élargissement des zones vulnérables aux nitrates agricoles mercredi 23 juillet suscite  une forte réaction des organisations agricoles. Une directive européenne impose en effet des taux de nitrate - présent dans les eaux souterraines et de cours d'eau - une teneur inférieure à 50 miligramme par litre. Les communes qui se situeraient au-dessus de ce taux seraient alors classées comme "vulnérables aux nitrates". 

Face à ce projet de classement "zone vulnérables" qui obligera à de nouvelles mises aux normes, de nouveaux investissement, et contraintes d'exploitation , les syndicats FDSEA et Jeunes Agriculteurs ont vivement réagi. Ils n'acceptent pas de se voir désignés comme les boucs-émissaires d'une pollution qui reste à démontrer.

Avant des actions plus conséquentes la FDSEA et les JA du Cantal ont écrit au préfet, aux parlementaires et à tous les élus locaux pour que les communes cantaliennes soient retirées de ce projet de classement zones vulnérables.

Reportage : Claude Bernard et Lydie Ribes. Intervenants : Jean Yves Sanconie (producteur de lait), Joël Piganiol (secrétaire général de la FDSEA du Cantal)

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information