Cette semaine, France 3 Alpes vous emmène dans les coulisses de l'aéroport de Genève. Avec 15 millions de passagers chaque année, il est le plus important de la région loin devant Lyon. Pourtant, de par sa taille, Genève est une petite plate-forme, pleine de contraintes mais aussi de particularités.
Avec 9 millions de passagers par an, l'aéroport de Lyon fait pâle figure face aux 15 millions de passagers qui transitent par l'aéroport de Genève. A titre de comparaison, l'aéroport de Genève représente deux fois la population suisse, et près de 1000 fois la population genevoise.
Aujourd'hui, l'aéroport de Genève, ce sont 130 destinations, 50 compagnies aériennes, près 20% de passagers français, et 9000 salariés dont 900 qui travaillent seulement pour Genève aéroport, l'établissement public autonome qui gère la plate-forme.
L'aéroport compte quelques lignes intercontinentales prestigieuses: Pékin, New York, Washington ou encore Montréal. Son importance grandissante réside dans le contexte Genevois, avec les places économique et diplomatique qui impliquent les nombreux voyages.
> > > Reportages de Jordan Guéant, Yves-Marie Glo et Philippe Caillat
Premier épisode. L'aéroport de Genève, ce sont jusqu'à 40 avions par heure sur une seule piste, près de 200 000 mouvements par an, un avion toutes les 90 secondes. Cela nécessite donc un intense travail dans le domaine de la sécurité et de la logistique.
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Deuxième épisode.
L'aéroport de Genève c'est un avion toutes les 90 secondes. Beaucoup de monde, de stress surtout. Bertrand Staempfli, porte-parole de l'aéroport en a bien conscience: "L'aéroport est un lieu anxiogène. Il y a des gens qui ont peur de l'avion ou qui ont peur de le rater. Des services ont donc été mis en place pour les aider". Une chapelle et même une infirmerie responsable chaque année de 7000 interventions. Elle est dotée d'un équipement prévu pour des interventions très grave, comme les crises cardiaques dont le risque est multiplié par trois dans les aéroports.
Le stress est aussi présent sur le tarmac, lors de l'escale qui se doit d'être la plus courte possible. A Genève, elle dure environ trente minute, le temps de faire descendre les passagers, les bagages, de refaire le plein de l'avion dont l'approvisionnement en kérosène vient directement de Marseille, de vider les toilettes, de ramener de l'eau, de la nourriture...à peine le temps de souffler qu'un autre avion atterrit déjà.
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Troisième épisode
Les services de sécurité ne chôment pas. Côté pompiers, le temps d'intervention ne doit pas dépasser trois minutes. Aussi, les secours sont dotés de camions spéciaux, appelés "grande puissance". Des véhicules de 40 tonnes, avec un moteur de 1000 chevaux, capable de transporter 12500 litres d'eau à toute vitesse. Stella, le dernier arrivé, est doté d'une lance en métal pour percer la carlingue de l'avion et propulser de l'eau à l'intérieur pour faire baisser la température en cas d'incendie.
Chloé, elle, fait partie de l'équipe chargée d'effaroucher les oiseau,x car l'aéroport se situe dans un couloir migratoire, 127 espèces y sont recensées. Laser, fusée, alarme, et parfois même "course dans les champs alentours en criant", tout est fait pour éloigner les oiseaux au quotidien. "Sur les 200 000 mouvements par jour à l'aéroport de Genève, on recense environ un impact tous les quatre jours. C'est très peu", explique satisfait Bertrand Staempfli, porte-parole de l'aéroport de Genève.
La piste elle, est constamment nettoyée. Six fois par jour, la piste est fermée pendant un quart d'heure pour vérifier qu'aucun débris ne vient gêner les décollages et atterrissages.
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Quatrième épisode
Dans ce dernier épisode, c'est un voyage tout en contrastes que nous vous proposons. Entre les gros porteurs et les petits avions privés, entre le stress du poste de commandement et le calme de la nuit qui s'installe sur l'aéroport... Ambiance.
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