L'entraîneur de Clermont, Franck Azéma, estime que son groupe devra rester "vigilant" face à Toulouse qui reste sur deux défaites à l'extérieur et doit prendre des points lors de la 5ème journée du Top 14, samedi (14h45).
Comment abordez-vous ce déplacement à Toulouse ?On sait que Toulouse c'est toujours particulier parce que ça reste une grosse écurie qui reste sur deux défaites à l'extérieur (à La Rochelle 37-25 et à Brive 26-19, ndlr), donc elle a besoin de prendre des points et on sait trop que lorsque cette équipe se trouve dans cette situation elle est efficace, redoutable. Même s'ils sont rentrés bredouilles de Brive la semaine dernière, leur jeu va se mettre en place. Il y a encore un peu de déchet, mais ils vont régler ça, j'en suis sûr. C'est un passage obligé, mais je ne crois pas qu'ils soient en proie au doute, au contraire ça risque de payer à un moment ou à un autre et il faudra être vigilant.
Mais comme pour vous, leurs résultats ne sont plus aussi bons ces dernières saisons, est-ce une page qui se tourne ?
C'est trop réducteur de dire ça car, comme nous, ils jouent régulièrement les phases finales. C'est trop facile de faire ce constat. C'est une équipe solide, regardez leur palmarès, combien de titres ils ont accumulés... On me dit que leur mêlée est en difficulté, mais il est impossible de tirer des enseignements après seulement quatre journées. Toulouse reste une référence au niveau national et européen, je ne me fais pas de soucis pour eux, même si le championnat est de plus en plus disputé chaque année. C'est vrai pour nous comme pour eux.
Mais leur marge de sécurité semble moins importante que par le passé ?
Oui peut-être, mais ils sont toujours là à la fin, c'est la qualité des adversaires qui a changé, il y avait une époque, il y a quinze ou vingt ans, où Toulouse pouvait garder les mains en haut du guidon jusqu'au mois de février et accélérer à la fin. Maintenant la formule du championnat et l'opposition font que c'est différent et donc ils font comme tout le monde. Et nous aussi, on va donc essayer d'aller faire un coup là-bas. Est-ce qu'on en sera capable? Je ne sais pas, mais on est habité par cette volonté-là.