Le préfet vient d’autoriser l’abattage de trois loups dans la vallée du Queyras et le massif du Dévoluy. Il justifie sa décision par une augmentation « extrêmement importante d’attaques » dans le département.
Un tir de prélèvement sera déclenché pour un loup selon la procédure classique.
Pour les deux autres, un tir de prélèvement expérimental sera organisé pour la première fois.
Un tir effectué selon les procédures prévues par l’arrêté du 5 août 2014 du ministre de l’Écologie Ségolène Royal. Il prévoit qu'à "titre expérimental et jusqu'au 30 juin 2015", les préfets peuvent, là où les troupeaux demeurent exposés à la prédation du loup, autoriser pour deux mois reconductibles des tirs visant à abattre des animaux lors de chasse au grand gibier, que ce soit en battue, à l'approche ou à l'affût."
Pierre Besnard a prévenu également qu’un second arrêté de tir de prélèvement expérimental était en préparation.
Dans le cadre du plan loup, le ministère de l'Ecologie a autorisé cette année l'abattage de 24 loups. Un chiffre qui pourrait être porté à 36, afin de contenir la population du prédateur et les dégâts provoqués sur les troupeaux.
Ces nouvelles, évidemment font bondir les associations de défense de la nature qui ont déjà déposé un recours au Conseil d’Etat contre l'arrêté du 5 août.