Dans l'affaire du jeune Sullivan, électrocuté en 2008 à la gare de Gerzat (Puy-de-Dôme), le vice-procureur de la République de Clermont-Ferrand a requis un non-lieu en faveur de la SNCF.
Dans cette affaire qui remonte à 2008, la SNCF avait été mise en examen durant l'été 2013 pour manquement grave à la sécurité. Six ans après les faits, le Parquet de Clermont-Ferrand vient de demander l'abandon des poursuites engagées contre la SNCF.
Le 30 octobre 2008, Sullivan Védrine, 14 ans, avait été victime d'un arc électrique alors qu'il se trouvait sur le toit d'un wagon, dans l'enceinte de la gare de Gerzat, dans le Puy-de-Dôme. Son camarade qui l'accompagnait, âgé de 15 ans, avait, lui, été gravement brûlé.
Le Procureur a conclu à "l'absence de négligence, imprudence ou manquement à une obligation de sécurité imputable à la SNCF". Le Parquet a estimé que les deux adolescents s'étaient bien introduits sur le site après avoir escaladé une clôture de deux mètres de haut, installée spécialement pour lutter contre les intrusions.
C'est désormais au juge d'instruction de trancher, probablement d'ici à la fin de l'année.