Paris-Genève : il perd une oeuvre d'art chinoise à un million d'euros dans un train

Un collectionneur franco-italien ayant égaré un chef d'oeuvre chinois du XIIIe siècle, estimé à plus d'un million d'euros, dans un TGV Paris-Genève, offre une "forte récompense" à quiconque lui permettra de retrouver ces peintures roulées dans un cartable à dessins.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le 14 novembre, Francesco Plateroti était descendu peu avant 23 heures du TGV 9791 Paris-Genève en gare de Bellegarde-sur-Valserine (Ain), en oubliant son cartable noir censé contenir des reproductions et des photos, a expliqué le collectionneur à l'AFP, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Ce n'est que le lendemain matin qu'il a réalisé avec effroi que ce cartable contenait également le précieux rouleau de papier de riz chinois sur lequel sont peintes les douze immortelles de Wang Zhenpeng et qu'il venait de présenter "à une prestigieuse fondation parisienne en vue d'une coopération". "J'ai un petit doute, est-ce que je l'ai laissé dans le train ou quand je suis descendu sur le quai", a ajouté celui qui, depuis, reste en contact trois fois par jour avec le service des objets perdus en Suisse.

Il propose donc une "forte récompense en argent à celui qui retrouvera" ce trésor, qui "malheureusement n'était pas assuré pour le voyage". "Il y aura aussi une récompense
sur la vente, ou alors je donnerai une oeuvre. Et, s'il faut couper (le rouleau), je donnerai une de ces douze immortelles, nous trouverons un accord", a assuré
ce collectionneur conférencier international, qui dit avoir "bon espoir". Il souligne en effet que sans le certificat culturel, toujours en sa possession, cette peinture vieille de huit siècles "ne peut être ni vendue ni exportée".

Certes, un receleur pourrait en disposer, mais, dit-il avec philosophie, "on a 50 ans pour pouvoir la récupérer si elle est exposée dans un musée". 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information