La grotte "Chauvet", du nom de son "inventeur", n'aurait pas été découverte par un trio mais par un groupe beaucoup plus important, composé de 7 personnes. Elle aurait en fait été dégagée par une équipe de spéléologues amateurs qui revendiquent aujourd'hui un droit d'accès privilégié.
La grotte "Chauvet", du nom de son inventeur, rebaptisée "grotte ornée du Pont d'arc" n'a pas encore livré tous ses secrets. Et c'est peut -être une nouvelle bataille autour de la révélation originelle de la grotte qui s'ouvre avec de nouvelles indiscrétions sur sa "découverte".
Nos confrères du Dauphiné Libéré expliquent que l'histoire servie officiellement n'est pas tout à fait conforme à la réalité. On apprend en effet qu'un premier groupe d'explorateurs aurait en quelque sorte ouvert la voie dès le mois de juin 1994, soit 6 mois avant la découverte formelle, au mois de décembre suivant. La première brèche dans cette grotte serait donc intervenue à cette date, en présence de J.-M. Chauvet certes, mais grâce à 7 spéléologues, et sans que la richesse de ses peintures murales n'apparaisse alors .
Les "co-inventeurs", ainsi qu'il se nomment, ont ainsi multiplié les démarches auprès des pouvoirs publics pour faire reconnaître aujourd'hui un statut privilégié. Ils revendiquent aujourd'hui un accès privilégié à la grotte et accessoirement à la réplique qui doit ouvrir au printemps prochain. Ils estiment en effet avoir aidé Jean-Marie Chauvet en décembre 1994 dans son travail de repérage et d'exploration.
La révélation tardive de cette histoire peut -elle remettre en cause la célébration officielle du 20ème anniversaire de la découverte prévue le 18 décembre prochain ? Quoi qu'il en soit, des négociations sont toujours en cours, dans un climat tendu, sur l'intéressement des inventeurs "officiels" aux droits d'entrée de la réplique, copie conforme de la grotte, où sont attendues 300 000 personnes par an .
Le point sur l'affaire avec Bérangère Bourgeot :