Première conséquence de l'annulation des élections municipales de Vénissieux, la ville perd son maire et va être gérée par une commission tripartite. Deuxième conséquence non négligeable, le président du Sytral, Bernard Rivalta perd son mandat. Gérard Collomb en assumera la présidence temporaire.
C'est l'un des effets collatéraux de l'annulation définitive par le Conseil d'Etat des élections municipales de Vénissieux. Gérard Collomb doit assurer lui-même la présidence du Sytral, le puissant syndicat des transports de l'agglomération lyonnaise et assurer par défaut les fonctions de Bernard Rivalta. L'élu de Vénissieux a lui aussi vu son propre mandat invalidé.
Une commission de trois personnalités désignée par le préfet va par ailleurs assumer la gestion provisoire de la ville de Vénissieux en attendant la tenue de nouvelles élections, dont la date n'est pas encore arrêtée. Elles pourraient se tenir au même moment que les prochaines élections départementales fin mars...
Les cartes doivent aussi être rebattues d'un point de vue politique. La maire communiste sortante, Michèle Picard dit son intention d'y retourner. Le PS semble sceptique sur la faisabilité d'une liste d'union avec elle. Le challenger UMP Christophe Girard, qui a obtenu gain de cause auprès de la justice administrative, est à nouveau candidat, à la tête d'une liste de rassemblement de la droite et du centre. Et le FN dit son intention d'être cette fois présent lors du prochain scrutin.Il fait valoir d'ores et déjà ses ambitions dans une ville où il est arrivé en tête des élections européennes avec 27% des voix.