La découverte de la grotte Chauvet ne se serait pas faite comme on l'a dit. Selon France Bleu Drôme-Ardèche, 5 spéléologues ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon pour "faux en écriture". Ils contestent la paternité des trois "découvreurs" de la grotte.
Le tribunal administratif de Lyon va donc devoir établir la véracité d'un document officiel établissant la paternité d'une découverte majeure : 5 spéléologues ardéchois contestent devant la justice la version des trois "découvreurs" de la grotte Chauvet. Plus précisément : Ils remettent en cause la chronologie des faits qui a abouti à la révélation des peintures rupestres. Une information de France Bleu Drôme-Ardèche
Tout ne se serait pas passé exactement comme Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hilaire l'ont fait valoir dans une déclaration faite auprès de la direction des affaires culturelles. Celle qui revendique la paternité de la découverte et qui fait d'eux les "ayant droit". Si l'on comprend bien l'esprit de la plainte, il s'agirait donc là d'un "faux en écriture", d'une fausse déclaration...
Selon Michel Rosa et ses camarades, la présence de Christian Hilaire, le jour de la découverte de la grotte le 18 décembre 1994, n'est pas établie. Il aurait été associé ultérieurement à la découverte par les deux autres découvreurs Eliette Brunel et Jean-Marie Chauvet. Une version inexacte, voire arrangée, et qui ferait de Christian Hilaire le bénéficiaire d'une découverte dont il ne serait pas "l'inventeur"... Les 5 spéléologues disent n'être motivés par aucune motivation financière, uniquement inspirés par une exigence de vérité historique. Pour avoir participé au début au déblaiement du "trou souffleur", la galerie originelle, avant la révélation du trésor qu'elle renfermait, ils estiment avoir été abusés.