"Grenoblois, votre service public est en danger!", pouvait-on lire sur un tract distribué, ce jeudi 23 mai au matin, au pied de l'Hôtel de Ville de Grenoble. 60 agents de GEG s'y étaient donnés rendez-vous quelques jours après l'annonce de suppressions de postes par la direction.
On le sait, la mairie de Grenoble est l'actionnaire majoritaire de GEG, elle détient 50% des voix... plus une. C'est donc sous les fenêtres de Monsieur le Maire que les agents du distributeur de gaz et d'électricité grenoblois ont décidé de manifester. Pour eux, le plan de performance envisagé par la direction rime non seulement avec des suppressions de postes (62) mais aussi avec des externalisations de missions qui pourraient "mettre en danger un vrai service public".
Les représentants du personnel ont décroché un entretien avec le maire de Grenoble, Michel Destot, ainsi qu'avec son adjoint, Jérôme Safar. Deux élus qui ne se sont pas prononcés depuis la présentation du plan de performance le 16 mai dernier.