A l'approche de Noël, les sapins cultivés à Parcieux dans l'Ain, se vendent comme des petits pains. Les deux producteurs locaux ne chôment pas et l'aspect local et donc écologique séduit de plus en plus.
Dans le département de l'Ain, ils ne sont que deux producteurs de sapins. Chaque matin les sapins sont coupés au dernier moment afin de garantir la fraîcheur. 80% d'entre eux ont le plus la cote. Sans surprise, ce sont les Nordman.
Ils séduisent le public par leur résistance. L'épicéa, reste le roi des forêts, mais arrive sur le podium un nouveau venu : le concolor.
''Le concolor a de plus en plus la cote, explique Jean-Yves Gaidon, pépiniériste et producteur de sapins dans l'Ain. Chaque année on en coupe de plus en plus. Par conséquent, on en implante aussi de plus en plus. C'est un abies qui sent très bon. Il sent un peu la citronnelle et les aiguilles tiennent bon''.
Beaucoup préfèrent le traditionnel sapin naturel à son concurrent artificiel.
Sur les parcelles, les sapins sont cultivés sans pesticide depuis quinze ans. Pour obtenir un mètre de 50 de hauteur, il faut six années de pousse.
Jean-Yves Gaidon plante chaque année près de 12 000 sapins et il en vend environ la moitié.
"Les premiers sapins se sont vendus à partir du 3 novembre, se souvient Eric Gaidon pépiniériste et producteur de sapins, mais ils tiendront jusqu'à Noël. Avec la pandémie, les gens ont besoin de moments de fêtes de fin d'année".
Les sapins des producteurs aindinois se vendent bien, tout comme la formule de vente directe du producteur au consommateur. Le circuit court reste un véritable atout écologique. Le sapin ne voyage pas des kilomètres avant d'arriver au pied de la cheminée. L'empreinte carbone est ainsi réduite face aux sapins hollandais et danois, leaders du marché.