Dans l'Ain, le Centre hospitalier de Bourg-en-Bresse et les établissements du territoire constatent une évolution de la nature de l'épidémie : l'impact du variant Omicron prend le dessus sur le variant Delta. Conséquence, le profil des patients hospitalisés change.
Ce mardi 11 janvier, dans un communiqué, le Centre hospitalier de Bourg-en-Bresse confirme la percée d'Omicron dans le département de l'Ain. Les malades changent aussi. Ils sont "plus jeunes que lors des vagues précédentes et majoritairement non vaccinés. Les femmes enceintes et les enfants sont également des populations plus touchées avec des formes plus graves".
Dans l'Ain, on compte 31 lits en réanimation et 9 lits de soins continus mobilisables (Centre hospitalier de Bourg et Clinique Convert). 12 sont actuellement occupés par des patients Covid+. A cela s'ajoute un potentiel de 87 lits de médecine ouverts aux patients Covid, 50% sont aujourd'hui occupés.
Pour accueillir les cas les plus graves, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de maintenir la déprogrammation des activités chirurgicales quand ce report "n'entraîne pas de perte de chance pour le patient".
"Malgré l'apparition des variants, les équipes soignantes ont appris à (re)connaître cette pathologie et les prises en charge les plus adaptées en fonction de l'évolution de la maladie", explique-t-on au Centre hospitalier burgien. "Les professionnels du CHB disposent de plusieurs recours et protocoles qui permettent une prise en charge la plus adaptée."
La 3e dose à un rythme soutenu
Selon les chiffres de l'ARS, dans l'Ain entre 22 000 et 24 000 personnes sont vaccinées chaque semaine dans les centres de vaccination et les vaccinations assurées dans les établissements de santé et médico sociaux. A 90% il s'agit de rappels en 3e dose mais il est observé une remontée du nombre de primo injections. Plusieurs centres de vaccination proposent désormais la vaccination des 5-11 ans (Bourg-en-Bresse, Belley, Oyonnax, Gex, Villars-les-Dombes).