Drame à Montluel, proche de Lyon, où un enfant âgé de sept ans a été battu à mort. Le petit garçon a été retrouvé sans vie au domicile familial. Une autopsie doit être pratiquée ce mardi 10 décembre. Sa mère, son oncle et sa tante ont été mis en examen.
Un enfant âgé de 7 ans a été retrouvé mort vendredi dernier, 6 décembre, à Montluel dans l'Ain. Le drame s'est produit dans la soirée, au domicile familial, dans le quartier de La Maladière.
"Diligentée dans le cadre de l'enquête", une autopsie est prévue ce mardi 10 décembre. L'enfant aurait succombé à des coups portés par "au moins une personne". L'autopsie "devrait permettre de vérifier les causes exactes du décès traumatique", a indiqué la Procureure de la République, Karine Malara. Aucune information sur la nature des coups portés n'a été communiquée à ce stade.
Trois mises en examen
Le parquet de Bourg-en-Bresse a décidé de l'ouverture d'une information judiciaire. Trois membres de sa famille, la mère, l'oncle et la tante, ont été placés en garde à vue dimanche 8 décembre. Déférés dans la journée de lundi, ils ont été "mis en examen des chefs de non-assistance à mineur de 15 ans en danger, dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles", a précisé la Procureure de la République, Karine Malara.
L'information judiciaire a également été ouverte du chef, contre X, de "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner (...) par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime". Aucun des trois suspects n'a été mis en examen pour ce chef car "à ce stade, les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas d'établir avec certitude les circonstances des faits", et particulièrement l'identification du ou des auteurs des coups mortels, a précisé la Procureure de la République.
Les trois personnes mises en examen dans cette affaire ont été placées sous contrôle judiciaire.
Les deux frères de la victime, qui étaient présents au domicile au moment des faits, ont fait l'objet d'une ordonnance de placement provisoire. Ont-ils joué un rôle dans la mort de cet enfant de sept ans ? Selon nos informations, les adultes ont d'abord parlé d'une punition qui aurait mal tourné. Auraient-ils cherché à couvrir d'autres actes ? C'est pourquoi, lundi soir, ces trois personnes ont aussi été mises en examen pour "dénonciation mensongère".
Une cellule psychologique d'écoute a été mise en place dans l'école où le petit garçon était scolarisé.