Un printemps à morilles : l'hiver rigoureux a créé le choc thermique favorable à la pousse du champignon le plus recherché par les cueilleurs en ce moment. L'année est visiblement exceptionnelle, et parmi les spécialistes, la traque est lancée depuis quelques semaines dans les coins les plus secrets
300 € le kg : c'est à ce tarif que s'échange la morille fraîche. C'est dire le succès de ce champignon, mais aussi sa rareté et la difficulté à le dénicher. mais ce printemps, des conditions climatiques particulièrement adaptées laissent espérer des cueillettes abondantes.Mais la morille se cache bien : sous la mousse ou le lierre rampant, il faut la rechercher sur les sols argilo-calcaire, la où poussent les buis. Pour mieux la repérer, les amateurs se fient aussi à la présence d'une petite orchidée violette qui apprécie le même environnement.
Franck Grassaud et Benjamin Métral ont réussi à convaincre deux ramasseurs de l'Ain de leur montrer leurs lieux secrets, dans le Revermont :
©F3 Ain
En interview dans ce reportage : Gaëtan Autuoro, Société des Naturalistes de l'Ain ; Alain Petitjean, Société des Naturalistes de l'Ain ; Roland Vernant, Chef - "Le Bressan".