Entre le 25 et le 28 octobre, quatre cygnes ont été retrouvés morts le long de la rivière du Cher sur la commune de Vallon-en-Sully, dans l’Allier. Ils étaient atteints de grippe aviaire. La préfecture du département a donc pris des mesures.

Quatre cygnes ont été retrouvés morts entre le 25 et le 28 octobre, le long de la rivière du Cher, sur la commune de Vallon-en-Sully, dans l’Allier. Les animaux ont été dépistés positifs à l’influenza aviaire de type H5, autrement appelée la grippe aviaire. La préfecture de l’Allier a publié un arrêté et a mis en place une zone de contrôle temporaire sur 38 communes situées dans un rayon de 20 kilomètres autour du lieu de découverte des cadavres.
La grippe aviaire a continué de circuler cet été dans l’avifaune sauvage, 130 événements sanitaires ont été confirmés sur le territoire national selon le communiqué de la préfecture. Face à cette situation, le niveau de risque d’introduction de la maladie par la faune sauvage a été relevé par le ministère en charge de l’agriculture à « modéré » depuis le début du mois d’octobre 2022.

Une zone de contrôle temporaire mise en place

Une mesure qui implique que les rassemblements soient interdits et que les volailles soient mises à l’abri notamment sur la commune de Gannay-sur-Loire située en zone à risque particulier. Une zone de contrôle temporaire a été définie, par arrêté préfectoral, sur les 38 communes situées dans un rayon de 20 kilomètres autour du lieu de découverte des cygnes malades : Audes, Bizeneuille, Braize, Le Brethon, Cérilly, Chambérat, La Chapelaude, Chazemais, Cosne-d’Allier, Courçais, Désertines, Domérat, Estivareilles, Hérisson, Huriel, Lételon, Louroux-Bourbonnais, Haut-Bocage, Meaulne-Vitray, Mesples, Nassigny, Reugny, Saint-Angel, Saint-Bonnet-Tronçais, Saint-Caprais, Saint-Désiré, Saint-Éloy-d’Allier, Saint-Victor, Sauvagny, Theneuille, Urçay, Vallon-en-Sully, Vaux, Venas, Verneix, Vieure, Le Vilhain et Viplaix.

Par arrêté du 31 octobre 2022, la Préfète de l’Allier a instauré des mesures destinées à prévenir la diffusion de cette maladie aux oiseaux détenus à des fins commerciales ou non-commerciales.
Les principales mesures fixées par cet arrêté concernent :

  1. Le recensement des détenteurs d’oiseaux. Pour les particuliers, une déclaration de détention d’oiseaux (basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur) est obligatoire et à réaliser auprès de leur mairie. Pour les professionnels, cette déclaration s’effectue auprès de la direction en charge de la protection des populations.
  2. L’application stricte des mesures de biosécurité et la prévention par mise à l’abri de tous les oiseaux, qu’ils soient détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets. Les points d’abreuvement et d'alimentation doivent être protégés vis-à-vis de la faune sauvage. Ces mesures ont pour but d’éviter tout contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestiques.
  3. Les mouvements sont autorisés sous réserve d’autocontrôles favorables, 48 heures ouvrées avant le mouvement dans cette ZCT de 20 km. En supplément, une interdiction des rassemblements des volailles dans un rayon de 20 km autour de la commune de Vallon-en-Sully est également mise en place. Au sein des élevages, les déplacements de personnes, d’animaux domestiques et de véhicules doivent être limités autant que possible.
  4. La mise en place d’une surveillance renforcée dans les exploitations commerciales de plus de 250 oiseaux élevant des palmipèdes, anatidés et dindes. Sous sa responsabilité, le propriétaire réalise ou fait réaliser des autocontrôles hebdomadaires sur les oiseaux trouvés morts ainsi que sur l’environnement, pour rechercher le virus de l’influenza aviaire.
  5. L’activité cynégétique est enfin soumise à certaines restrictions notamment pour le transport et le lâcher de gibier à plumes issu d’élevages situés dans ces 38 communes (autorisation préalable de la Direction chargée de la protection des populations), ainsi que sur les appelants (gibier d’eau).

Des mesures en vigueur pendant 21 jours

Il est primordial de signaler toute découverte de cadavres d’oiseaux sauvages dont l’origine de la mortalité est inconnue en contactant le réseau SAGIR par l’intermédiaire de l’Office français de la biodiversité ou la Fédération départementale des chasseurs. Afin d’éviter tout risque de propagation, il ne faut surtout pas manipuler les cadavres.
La préfète de l’Allier appelle à la vigilance tous les acteurs, notamment les vétérinaires, les éleveurs, les chasseurs, les propriétaires particuliers de basses-cours et les autres détenteurs d’oiseaux captifs, pour tout mettre en œuvre afin de limiter la propagation de ce virus.

Ces mesures restent en vigueur au moins 21 jours après la détection du dernier oiseau malade.

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