Ils ont attendu patiemment pendant près de 9 ans, aujourd'hui les vichyssois récoltent le fruit de leur travail : un classement au patrimoine mondial de l'Unesco. Une distinction qui va permettre à la cité thermale de se développer et d'attirer plus de touristes, plus de curistes.
Chaque année, Vichy accueille plus de 350 000 visiteurs. Avec l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, la ville s'attend à un rebond touristique. Et déjà, un jour seulement après l'annonce, un engouement se fait sentir.
A l'office de tourisme, qui ne désemplit pas, Clémence à l'accueil constate : " C'est une saison très dense et aujourd'hui d'autant plus après l'annonce du classement. On l'a senti dès hier après-midi ! "
Les touristes demandent des badges, des t-shirts à l'effigie de la ville. Maïté et sa famille qui viennent de Bretagne ont entendu l'information à la radio et ont choisi de faire un arrêt sur leur trajet de vacances : " On s'est dit hier qu'on allait en profiter pour visiter la ville et faire le parcours thermal ". Un peu plus loin, Jean-Baptiste et sa femme. Ils viennent d'Angers et sont restés quatre jours dans la cité thermale. Ils étaient présents lorsque l'annonce de l'inscription au patrimoine a été faite. Ils prévoient déjà leur prochain séjour : " Ca donne envie de revenir ! Le titre est vraiment mérité ! ".
Les curistes devraient également venir plus nombreux pour les prochaines saisons. Jean-Philippe Hubau, le directeur général délégué de la Compagnie de Vichy est enthousiaste : " Le fait d'être Unesco va nous ouvrir à d'autres destinations en Europe et dans le monde entier on va pouvoir regarder Vichy !".
Les vichyssois vont donc devoir partager un peu plus leur petit coin de paradis. Adrien, un habitant qui a oeuvré pour la candidature est satisfait : " On ressent une très grande fierté ! C'est la première page d'une nouvelle histoire pour la ville !"
Un titre qui va aussi permettre à Vichy de se développer et d'effectuer des travaux, notamment au Parc des Sources. Travaux et aménagements surveillés par le comité de l'Unesco qui garde un oeil, même après avoir attribué un titre. Il peut le retirer à tout moment, s'il estime que le site a été dénaturé.