Alors que la finale du Top 14 entre Toulon et le Racing 92 se joue vendredi sor à Barcelone, Eric de Cromières profite de cette journée pour adresser une lettre ouverte aux présidents de la FFR et de la LNR dans laquelle il s'interroge sur l'aribtrage et les dérives du recours à la vidéo.
L'ASM sur tous les fronts médiatiques ! Une semaine après son élimination en demi-finale du Top 14 par le Racing 92, le club clermontois a, semble-t-i, décidé de sortir de ce silence qui était presque devenu, avec le temps, une marque de fabrique. Trop, c'est trop ! L'arbitrage d'Alexandre Ruiz au Roazhon Park de Rennes, le 17 juin, est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Ce qui pose aujourd’hui question, c’est l’omniprésence, la cohérence et l’usage de l’arbitrage vidéo, qui finit par déresponsabiliser l’arbitre de champ.
Après avoir exprimé son ras-le-bol d'être l'invité du « dîner de cons au repas des arbitres » dans le journal des Sports de France 3 Auvergne, Fanck Azéma en a remis une couche chez nos confrères de Canal Plus dans l'émission « Les Spécialistes Rugby », jeudi soir. Vendredi matin, sur le site internet de l'ASM, c'est le président du club en personne qui a pris sa plume pour écrire une lettre ouverte « à Messieurs les présidents de la FFR et de la LNR ».
A lire : l'intégralité de la lettre ouverte d'Eric de Cromières aux présidents de la FFR et de la LNR
Eric de Cromières soulève, à son tour, la « problématique » de l'arbitrage « cruellement mise en lumière lors de la demi-finale opposant le Racing 92 à l’ASM CA » et s'interroge sur « l’omniprésence, la cohérence et l’usage de l’arbitrage vidéo, qui finit par déresponsabiliser l’arbitre de champ ».
Faut-il désormais imaginer, pour attirer toute l’attention sur le sujet, se résoudre à engager des procédures, sur d’autres terrains, au risque de perdre « notre esprit rugby » ?
Pour étayer ces propos, le président des Jaune et Bleu cite les « incohérences » relevées au cour de cette fameuse demi-finale. « Aujourd’hui, où en sommes-nous ? Où allons-nous ? Je ne suis pas le premier à m’émouvoir de ces questions. Elles ont été maintes fois évoquées », poursuit-il avant de suggérer la création d'une « commission ad hoc sur ce thème » et de menacer : « faut-il désormais imaginer, pour attirer toute l’attention sur le sujet, se résoudre à engager des procédures, sur d’autres terrains, au risque de perdre -notre esprit rugby- ? »