Les Georgettes, ce sont des bracelets, fabriqués depuis deux ans au Cheylard, en Ardèche. La ligne de bijoux est un vrai succès, a même séduit Brigitte Macron. Résultat : oubliés les plans sociaux et le redressement judiciaire, le fabricant affiche une croissance économique à deux chiffres.
Dans les ateliers de la bijouterie du Cheylard, les machines tournent à fond. Chaque semaine, 30.000 bijoux sortent de ses lignes de fabrication. C'est dix fois plus qu'il y a deux ans. Il y a les bagues, les colliers, les boucles d'oreilles. Il y a surtout les bracelets, les manchettes Georgettes.
Un réel succès. Les Georgettes, ce sont des bracelets personnalisables, avec des motifs différents et des cuirs interchangeables. Le concept, à la fois chic et abordable, lancé il y a deux ans, a trouvé sa clientèle. Jusqu'à l'Elysée. La première dame de France, Brigitte Macron, arbore souvent sa Georgette. Et la manchette a même sa page Facebook dédiée.
Cette ligne de bracelets a indéniablement aidé les ex-Bijoux GL à se remettre sur pied. Re-baptisée GL Altesse depuis sa reprise par le groupe Renaissance, l'entreprise multiplie les performances : le chiffre d'affaires est passé de 1 à 24 millions d'euros. Et elle peut s'appuyer sur 8 filiales dans le monde, 900 points de vente en France et près de 3000 à l'étranger.
Pari réussi pour Eric Lefranc, le PDG de l'entreprise : la Georgette, marque déposée, a sauvé ce savoir-faire centenaire "made in Ardèche". 240 emplois ont été pérennisés au Cheylard, et si le succès se maintient, des embauches pourraient bien se profiler à l'horizon.