Comme chaque année c’est la philo qui ouvre les épreuves du baccalauréat. Les candidats ont 4 heures pour plancher sur les grands thèmes. Les concepteurs des sujets les ont invité cette année à réfléchir sur l’art, le droit, la raison, la liberté.
Le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat 2017 pour les 81994 candidats des 3 académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand (selon les chiffres du Ministère de l’Education Nationale) a été donné à 8 heures avec la distribution des sujets de philosophie. Pour les scientifiques, c’est souvent l’épreuve la moins appréciée, alors que les littéraires semblent plus à l’aise.
Comme chaque année désormais, les mêmes sujets sont proposés dans toutes les académies françaises.
Les candidats de la filière ES à dominante économique et sociale avaient le choix entre les deux questions suivantes : "la raison peut-elle rendre raison de tout ?" ou "une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?" Ils pouvaient aussi choisir d’expliquer et commenter un texte de Hobbes extrait du Léviathan portant sur la liberté des hommes dans la République de 1651.
Les scientifiques des séries S pouvaient choisir entre les questions suivantes : "défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts?" ou "peut-on se libérer de la culture?". Le texte qui leur était proposé a été rédigé par Foucault en 1978, extrait de Dits et Ecrits, il interroge sur l’évolution de la vie, les mutations et l’erreur héréditaire.
En série L on a pu choisir entre les questions "suffit-il d’observer pour connaitre ?" ou "tout ce que j’ai le droit de faires est-il juste ?" et c’est un texte de Rousseau de 1755, extrait du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes qui devait guider leur plume.
Il leur faudra attendre jusqu’au 5 juillet à 9 heures pour savoir s’ils sont arrivés à convaincre les correcteurs et découvrir leur note.
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