Les 21 et 22 mars, trois campements de gilets jaunes ont brûlé à Champagnier (Isère), Seynod et Alby-sur-Chéran (Haute-Savoie). Les faits se sont produits à une centaine de kilomètres et sans lien avéré. Les gilets jaunes dénoncent un acte volontaire.
Le premier incendie a eu lieu à Seynod sur le rond-point de la Mouette en début de soirée dans la nuit du 20 au 21 mars. Le second toujours en Haute-Savoie, à Alby-sur-Chéran, la nuit suivante.
Cette même nuit vers 2h30, un autre campement de gilets jaunes a brûlé sur la RN85 au rond-point du Champagnier en Isère.
A chaque fois, le même scénario. Les cabanes de fortune faites en palettes de bois ont brûlé en très peu de temps et ont été totalement détruites.
A Champagnier et à Alby, les gilets jaunes ont très mal vécu ces indendies, qu'ils ont découverts le lendemain matin en se rendant sur les lieux.
En Isère, ils se sont dits "très tristes et peinés", "faisant tout pour réparer les dégats".
"Nous avons toujours été des gilets jaunes pacifistes" expliquent-ils "et chaque personne qui vient nous rendre visite à été reçue avec bienveillance."
"Depuis notre prise du rond point en Janvier, nous n'avons jamais eu le moindre problème avec la gendarmerie de secteur." ajoutent-ils. "Nous œuvrons pour de nobles causes, comme actuellement, pour la non fermeture de la CPAM de Vizille, qui touche tous les habitants des 3 vallées."
Selon eux cela ne fait aucun doute, ces incendies sont volontaires. Une enquête a été ouverte dans les deux départements.
A Seynod la piste accidentelle est toutefois privilégiée.