Le dépistage précoce, c'est la clé de la lutte contre le cancer du sein. Le président de la Ligue contre le cancer dans le Puy-de-Dôme déplore que, en dépit des campagnes de prévention dont le point d'orgue est "Octobre Rose", tout juste une femme sur deux se fait contrôler.
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L’Aurillacoise, la Chamalièroise, la Maringuoise… En octobre, les rues se parent de rose et des milliers de femmes chaussent les baskets pour une bonne cause : la lutte contre le cancer du sein. A Clermont-Ferrand, la course s’est déroulée en juin et a rassemblé 18 000 participantes et permis de récolter 190 000 euros. « Cet argent est destiné à soutenir le dépistage », insiste le professeur François Deméocq, président de la Ligue contre le cancer dans le Puy-de-Dôme.
Le dépistage précoce, ça change tout
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Chaque année, en France, on estime à 50 000 environ le nombre de nouveaux cas. «
Le dépistage précoce, ça change tout », poursuit le médecin clermontois. Sur ce point, on peut tirer la sonnette d’alarme. Malgré les campagnes de prévention, d’information, « Octobre rose », cette action internationale qui s’est développée en France depuis 2004 pour inciter les femmes à se faire dépister du cancer du sein, il y a encore beaucoup à faire en la matière. «
Actuellement, à peine 51,5% des femmes se font dépister », déplore le professeur Deméocq.
Le cancer du sein peut être guéri dans plus de 90 % des cas
Et pourtant, avec une prise en charge précoce du cancer s’il y a lieu, une «
femme atteinte peut espérer être guérie 8 fois sur 10 », rappelle-t-il. Par ailleurs, les traitements utilisés pour combattre la maladie sont beaucoup plus légers quand le cancer est décelé tôt et la patiente peut conserver, le plus généralement, son sein. A partir de 50 ans, le dépistage est recommandé tous les deux ans. Si 12 000 décès sont à déplorer chaque année en France, le cancer du sein peut être guéri dans plus de 90 % des cas.