Accident de chasse dans le Cantal : la tireuse présumée déférée devant le tribunal

Le 19 février, une femme de 25 ans a trouvé la mort dans un accident de chasse dans le Cantal. Une jeune fille de 17 ans s’est présentée comme l’auteure du tir mortel. A l’issue de sa garde à vue, elle sera déférée le 22 février devant le tribunal, selon le procureur de la République d’Aurillac.

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Immédiatement après le coup de feu qui a mortellement touché une promeneuse de 25 ans dans le Cantal, lors d’une partie de chasse, une jeune mineure de 17 ans s’est présentée comme étant l’auteure du tir. Choquée, cette dernière a été transportée à l’hôpital puis placée en garde à vue. Selon le parquet d’Aurillac, une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et l’affaire confiée à la brigade de recherche d’Aurillac : « Le matin du 20 février 2022, l’auteure présumée du tir était placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherche, à Aurillac. Elle produisait aux enquêteurs un permis de chasse en règle. Entendue, elle expliquait viser un sanglier, avoir tiré, puis avoir entendu le cri d’un homme au niveau du sentier. Elle indiquait s’être immédiatement transportée au niveau de la victime à la suite de ce cri », explique le parquet dans un communiqué.  

"Plusieurs coups de feu"

Pour les enquêteurs, il s’agit désormais de déterminer si la jeune chasseuse, qui participait à une battue au sanglier, est bien à l’origine du tir, car « les auditions des témoins des faits et des chasseurs ayant participé à la battue mettaient en évidence que plusieurs coups de feu avaient été tirés dans le cadre de cette chasse. »  Une autopsie du corps de la victime se déroulera le 22 février au matin. Le même jour, l’auteure présumée du coup de feu sera déférée au tribunal en vue de l’ouverture d’une information judiciaire : « L’information s’attachera notamment à déterminer les positions et moments de tir lors de cette battue », indique le parquet.

Une battue déclarée

Le drame s’est produit au lieu-dit La Bécarie, situé sur la commune de Cassaniouze. La randonneuse de 25 ans a été touchée par le tir mortel sur le haut du corps, du côté gauche. Consciente dans un premier temps, la victime est décédée sur place malgré les premiers secours, « prodigués notamment par l’homme avec lequel elle se promenait », précise le parquet. La jeune randonneuse était célibataire. Elle venait de quitter son emploi dans un magasin de bricolage pour passer son permis poids lourd. Elle était aussi passionnée de mécanique. Six pompiers ainsi qu’une équipe du SAMU, venue en hélicoptère, ont tenté de la secourir. Elle a été déclarée décédée de ses blessures une heure plus tard. La balle qui l'a atteinte était calibrée pour un sanglier. La jeune femme était en compagnie d'un ami, du même âge qu'elle. Ensemble, ils avaient commencé leur randonnée dans l’Aveyron d’où elle est originaire. La battue était déclarée, selon la gendarmerie.

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