Dimanche 7 février, MadCow, une équipe de Cantaliens spécialisés dans les sports extrêmes, a publié une nouvelle vidéo. On y voit un de leurs membres faire du ski nautique dans un pré pendant les inondations, avec un paramoteur. Une expérience à ne surtout pas reproduire.
Une fois de plus, les Cantaliens de MadCow, spécialisés dans les sports extrêmes, risquent bien de faire parler d’eux. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux dimanche 7 février, on voit un de leurs membres faire du ski nautique avec un paramoteur, dans un pré inondé.
Charles Dauzet, fondateur et président de MadCow raconte : « On a utilisé un paramoteur. C’est un moteur qui permet aux parapentistes de décoller dans les régions où il n’y a pas de montagne. C’est une hélice comme on peut en trouver sur les ULM, mais elle s’adapte dans le dos, comme un sac à dos. Ca fait déjà plusieurs fois qu’on l’utilise. Il faut d’ailleurs qu’on change d’idée car c’est la quatrième fois qu’on fait quelque chose avec ça. On a fait du vélo, du ski et on l’a aussi mis sur un chariot qui roule sur des rails. Je crois qu’on en a fait le tour. On a testé le moteur dans toutes les conditions. C’est assez sympa ». Le mois dernier, l'équipe de MadCow avait posté une vidéo dans laquelle un de leurs membres remontait les pistes du Lioran avec ce même paramoteur.
Un tournage rapide
Le tournage a duré moins d’une heure et a été réalisé dans un pré à Yolet, dans le Cantal, lorsque la Cère était sortie de son lit. Les membres de MadCow se sont lancé un nouveau défi. « Ca nous fait marrer de tester des nouvelle choses. On avait envie de voir si c’était possible de faire du ski propulsé par cette hélice, et faire du ski nautique. On avait des doutes et en effet, ça ne marche pas très bien » souligne Charles Dauzet.
Ce n’est pas soutenable très longtemps
Il ajoute : « Les sensations étaient très mauvaises. On a tout le poids sur l’arrière parce que le moteur est assez lourd. On est obligé de se pencher vers l’arrière pour compenser car il y a une force exercée par l’hélice qui a tendance à pousser vers l’avant. Cela, ajouté au poids de l’hélice, on a tout le poids sur l’arrière des skis, et on a les skis qui s’enfoncent dans l’eau. Ca rend la chose assez incontrôlable et ça met une grosse tension sur les jambes. Ce n’est pas soutenable très longtemps ».
Une vidéo risquée
En effet, la vidéo est plus courte qu’à l’accoutumée et dure moins d’une minute. Charles Dauzet, qui est à l’image, dit alors dans la vidéo : « Je ne pensais pas qu’il y avait autant de profondeur. On arrête là. C’est dangereux cette affaire. C’est un coup à se noyer ». Après coup, le fondateur de MadCow est conscient des risques qu’il a pris pour cette vidéo : « Il y a un endroit du près où il y avait un trou d’eau. Il y avait sans doute un drain. Ailleurs on comptait 40 cm d’eau tandis qu’à cet endroit il y avait plus d’un mètre, voire plus encore plus loin. Avec l’hélice et les skis, il ne fallait pas tomber dans une fosse ».
Un exemple à ne pas suivre
En effet, le paramoteur pèse environ 30 kg. L’exploit des MadCow ne doit surtout pas être reproduit. Charles Dauzet affirme : « On déconseille aux gens d’essayer de reproduire ça. Ce n’est pas forcément une bonne idée et ça peut être assez dangereux. Si quelqu’un essaie de faire ça dans un lac, c’est la noyade assurée. On peut aussi se faire mal avec l’hélice ».
Une nouvelle vidéo à venir
Depuis 6 ans, la bande d’amis tourne des vidéos sur le thème des sports extrêmes, de la nature et de l’humour. Celle du ski nautique n’a pas nécessité de gros moyens de tournage. « Là ce sont des petites vidéos rigolotes qui ne nous demandent pas un gros temps de préparation. Ca nous plaît d’expérimenter des choses et c’est pour animer la communauté sur les réseaux sociaux » affirme le Cantalien. Il pense déjà à la prochaine vidéo. Il précise : « On est en tournage d’une vidéo au Lioran, un peu plus cinéma. C’est en lien avec la mort des stations de ski. On devrait terminer le tournage en fin de semaine. La vidéo devrait sortir la semaine prochaine ». La bande de MadCow est en train de mettre en place un festival qui devrait avoir lieu à Cheylade l’été prochain.