Comment échapper aux barrages des gilets jaunes ? Dans le Cantal, le groupe MadCow connu pour ses clips humoristes a publié une vidéo décalée, réalisée les 17 et 18 novembre, montrant un automobiliste qui emprunte les voies maritimes.
Ils voulaient faire une vidéo décalée sur un thème d’actualité … c’est réussi. Sur la page Facebook du groupe Mad Cow, bien connu pour ses petits films humoristiques on découvre une vidéo de deux minutes intitulée : "Gilets jaunes : un homme s'emporte et prend les routes maritimes!"
L’histoire. Un homme au volant de sa Peugeot 205 arrive sur un groupe de gilets jaunes qui lui barre la route en disant : "Vous ne passerez pas". Il ne s’arrête pas et les évite en disant : "Ils vont voir si je ne vais pas passer". Le conducteur quitte la route et traverse un champ. Il se gare à quelques mètres au bord d’un lac. Il descend de son véhicule et récupère du matériel laissé à l’abandon : des bidons, des sangles, des barres métalliques et des morceaux de bois. Il se fabrique un radeau et monte dessus avec sa voiture. Et c’est parti pour la traversée du lac. En rigolant l’homme dit : "Alors ils sont où les gilets jaunes!!!"
Surfer sur l'actualité des gilets jaunes
A l’origine de cette vidéo, le groupe Mad Cow. Un groupe d’une vingtaine d’amis basé dans le Cantal qui poste régulièrement des vidéos sportives, toujours avec une touche d’humour. "Nous avions déjà cette idée de mettre une voiture sur un radeau mais nous n’avions pas encore trouver de scénario" explique Charles Dauzet membre du groupe. Puis il ajoute : "L’actualité en ce moment, ce sont les gilets jaunes. Nous nous sommes dit qu’il fallait en profiter pour faire une vidéo marrante".
La vidéo a été réalisée dans le Cantal au lac de Veirières près de Saint-Vincent-de-Salers. Commencé samedi 17 novembre, premier jour de la mobilisation, le tournage s’est poursuivi dimanche. Quatre membres du groupe ont participé à la réalisation de ce clip.
"Nous ne positionnons pas du tout, notre seul objectif est de faire rire les gens. Nous avions envie de faire un gag, de mettre un peu d’humour et de légèreté dans cette actualité qui ne l'est pas" conclut Charles Dauzet.