Ce jeudi 2 avril, le discours du nouveau président UMP du Conseil départemental n'a pas manqué de provoquer des réactions. Il y a d'abord eu une manifestation des opposants au Center Parcs au cœur de l'Assemblée, puis les politiques ont pris le relais.
Évidemment, le groupe "Ecologie et Solidarité" a été le premier à réagir. Il ne pouvait en être autrement tant le nouveau président, Jean-Pierre Barbier s'est montré ferme et décidé sur des dossiers que les écologistes pensaient refermés.
"Il s'agit d’un véritable retour au XXe siècle!", relève le groupe d'opposition. "L'annonce principale a été celle d'un 'plan de relance' de 100 millions d'euros dont l'essentiel serait orienté sur des grandes infrastructures routières et autoroutières. La nouvelle majorité a l’air d’ignorer que l’essentiel des projets qu’elle soutient (élargissement de l'A480, A51, Rocade Nord, Center Parcs…) a, soit fait l’objet d’un avis négatif de commissions d’enquêtes, soit n'est pas de la compétence du Département."
Mais les écologistes disent aussi vouloir être "des élus utiles" qui souhaitent "rentrer en dialogue avec la nouvelle majorité".
Le groupe socialiste au Conseil départemental de l'Isère se dit, lui, très surpris "par ce plan de soutien au BTP de 100 millions d’euros (sur quelle durée?) qui ne pourra se faire qu'au détriment des politiques départementales et au recours à un emprunt massif dont les Isérois devront rembourser chaque euro d'intérêt." Et ces élus d'espérer que "la solidarité" demeure une priorité du Département.