Ce mercredi 3 décembre, le président du groupe Pierre et Vacances/Center Parcs, Gérard Brémond, s'est dit "confiant, calme et déterminé" face à la contestation de manifestants et d'élus contre le projet de village-vacances à Roybon. "Une opération qui se fera", selon lui.
"Je suis confiant, calme et déterminé. C'est un projet qui a fait l'objet de multiples recours dans le passé. Les deux principales autorisations, qui sont l'autorisation de défrichement et le permis de construire, ont été validées après moult procédures en première instance, en appel, etc, par le Conseil d'Etat. Donc c'est irrévocable", a-t-il dit devant des journalistes.
"Nous restons très calmes. Nous ne voulons pas entrer dans une bataille idéologique", a-t-il ajouté. "De toute façon, l'opération se fera", a estimé Gérard Brémond, selon qui une ouverture en 2017 comme prévu jusqu'ici "est encore possible".
La construction des résidences doit commencer à l'automne 2015
Gérard Brémond a rappelé que deux autorisations avaient été délivrées récemment: l'une concernant la loi sur l'eau, octroyée par une commission comprenant des représentants d'associations de protection de l'environnement; l'autre sur les espèces protégées. A ses yeux, la contestation sur place "n'est pas locale, elle est le fait de quelques excités"."Le désastre (de l'affaire du barrage) de Sivens, avec la mort de ce malheureux garçon ont donné une dimension émotionnelle extrêmement forte" au sujet, a-t-il dit.
Certains opposants au projet de Center Parcs à Roybon "font leur lit de ce drame" alors que "la majorité de la population locale et du département de l'Isère sont favorables à ce projet et l'expriment", a ajouté Gérard Brémond.