Coupe de France: loin de Grenoble, le GF38 s'apprête à affronter Boulogne-sur-Mer

Le GF38, leader du groupe C de CFA (4e div.), vivra-t-il un réveil difficile après son exploit en Coupe de France contre l'OM? L'équipe se présentera privée de cinq éléments, ce mercredi 21 janvier, en 16e de finale, à Boulogne-sur-Mer. 

"Mes joueurs ne sont pas redescendus depuis notre exploit ou plutôt notre miracle", admet encore aujourd'hui l'entraîneur grenoblois, Olivier Saragaglia. "C'est difficile pour les joueurs de retomber. C'est pour cela que nous sommes en CFA, alors qu'en professionnel, on est capable d'être plus constants sur la performance, de passer à autre chose. Ce match ne nous a pas fait du bien", analyse-t-il encore.

Samedi dernier, à Sète, le GF38, qui conserve un point d'avance sur Béziers, 2e, a notamment concédé sa seconde défaite de la saison en championnat (1-0), un match terminé à huit par les Isérois après les exclusions des défenseurs Hugo Cianci, Farès Hachi et Selim Bengriba! Deux autres sont blessés: le milieu Samir Diri et l'attaquant Dramane Koné devraient être absents à Boulogne.

"Je pense que nous étions attendus. Le match a été assez physique. Le fait d'avoir ce 16e de finale de Coupe de France à jouer mercredi a certainement joué en notre défaveur par rapport à cela", reconnaît Saragaglia, qui aura peu de choix pour former son 11.

Récit Joëlle Céroni

Intervenants : Olivier Saragaglia Entraineur GF 38 ; Stéphane Le Mignan Entraineur US Boulogne-Côte d'Opale

Regain d'engouement

"Déjà contre La Duchère, immédiatement après notre qualification, nous avions gagné 2-0 en étant réalistes, mais j'avais déjà noté que le contenu était très éloigné de nos performances affichées depuis le début de saison", dissèque le technicien grenoblois dont le club vise l'accession en National (3e div.). Cette semaine, il gère la préparation de son équipe pour une série de trois rencontres en huit jours avec des séances courtes, basées sur la technique et la récupération.

Dimanche, le GF38 reçoit Nice au Stade des Alpes où lors de la réception de Lyon-La Duchère 4.000 personnes sont venues soutenir l'équipe alors qu'elles ne sont que 2.500, voire 3.000 en moyenne à garnir une enceinte pouvant contenir 20.000 spectateurs. Mais pour préserver ce regain d'engouement, quatre ans après la perte du statut professionnel, "il faut continuer à enchaîner les bons résultats afin de rester leader", insiste le coach.

Hors du terrain, la victoire sur Marseille a renvoyé un bel éclairage sur le football à Grenoble, où le rugby a rejoint le hockey sur glace parmi les sports dominants.

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