Covid-19 : l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes demande aux hôpitaux de déprogrammer les interventions non urgentes

Les interventions chirurgicales et interventionnelles non urgentes vont être déprogrammées dans les hôpitaux d'Auvergne-Rhône-Alpes sur demande de l'ARS. Cette mesure vise à augmenter les capacités d'accueil, notamment en réanimation, pour faire face à la flambée des cas de Covid-19.

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Face à l'afflux de patients lié à la troisième vague de Covid-19, les établissements de santé publics et privés d'Auvergne-Rhône-Alpes vont déprogrammer l'ensemble des interventions non urgentes. L'Agence régionale de santé (ARS) en a formulé la demande mardi 6 avril pour "une durée de deux semaines ré-évaluable" afin de "redéployer les ressources nécessaires à la prise en charge des patients Covid".

Cette décision a été prise alors que "les taux d'occupation dépassent les 95%" en service de réanimation dans les établissements de santé de la région. Mardi, 2 231 patients Covid étaient pris en charge en hospitalisation conventionnelle et 495 en réanimation.

L'ARS, qui avait déjà demandé des déprogrammations en Isère et en Savoie, estime qu'il "convient aujourd'hui d'augmenter rapidement à la fois les capacités d'accueil en service de réanimation et les capacités d'hospitalisation conventionnelle en médecine" dans toute la région pour faire face à la montée attendue de malades du Covid-19.

 

Augmenter les capacités de réanimation

Les déprogrammations doivent concerner l'ensemble des activités chirurgicales et interventionnelles non urgente et "sans perte de chance avérée à court terme pour les patients". Cette mesure sera effective "au plus tard le vendredi 9 avril" mais ne concerne pas la pédiatrie, les greffes et la cancérologie.

"Les ressources médicales et non médicales ainsi libérées seront mises à disposition des établissements autorisés à la réanimation ou à la surveillance continue dans l'objectif d'augmenter les capacitaires de lits de soins critiques", ajoute l'ARS dans un communiqué.

En Auvergne-Rhône-Alpes, le taux d'incidence atteint près de 400 cas pour 100 000 habitants. Les départements les plus touchés par la flambée de l'épidémie sont la Loire et le Rhône, mais aussi l'Isère, l'Ain et la Savoie.

 

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