La France s'est engagée à accueillir 30.700 migrants en deux ans, pour libérer notamment les "hot spots" du Sud de l'Europe. Le département de l'Isère va ainsi accueillir 25 Erythréens d'ici à la fin mars.
Pour échapper à un régime despotique, un nombre croissant de migrants érythréens arrivent en Europe après avoir traversé l'Afrique. Ce sont ces réfugiés qui sont attendus au centre d'accueil Adoma de Seyssinet-Pariset. Ils devraient arriver le 29 mars.
Les Erythréens représentent la majeure partie des migrants illégaux arrivés en Italie. En 10 ans, 305.000 Érythréens auraient déjà fui leur pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés. Ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à venir trouver refuge ou à transiter par l'Hexagone.
L'annonce de ces arrivées a été faite par la préfecture de l'Isère, ce jeudi 24 mars. Ces hommes seuls passeront au minimum 3 mois en Isère, le temps de gérer la procédure accélérée de demande d'asile. Une fois reconnus comme réfugiés politiques, ils pourront gagner d'autres communes, par forcément en Isère. Toutefois 10 villes et villages du département se disent prêts à accueillir des réfugiés, 20 autres seraient sur le point de le faire. Des cités où l'on espère aussi accueillir des familles, afin de "donner un coup de fouet à la démographie", témoigne un maire.
Reportage Mickaël Guiho et Jean-Pierre Rivet
A terme, l'Isère pourrait accueillir 2% des migrants que l'Etat français s'est engagé à faire venir dans le cadre du programme dit de relocalisation des réfugiés.
