Lundi 26 mai, deux dames âgées habitant le cours de la Libération, à Grenoble, ont été victimes de l'agresseur des vieilles des dames. On imagine en effet qu'il s'agit du même malfaiteur qui a déjà "oeuvré" une vingtaine de fois dans la capitale de Alpes et à Echirolles.
Elles ont 80 et 90 ans, vivent sur le même cours, dans des immeubles. Alors qu'elles rentraient chez elles, dans le hall, un homme les a suivies et leur a brusquement arraché leur sac à main. Brusquement et violemment. Ces femmes ont été projetées au sol. Les pompiers ont dû intervenir pour les premiers soins. Cette fois, elles n'ont pas été grièvement blessées mais, depuis début avril, d'autres dames ont terminé à l'hôpital, sans se souvenir de leur agresseur.
C'est bien ça le problème. Après 20 cas recensés, les policiers n'ont toujours pas réussi à établir un portrait-robot. Les victimes tournent le dos à leur agresseur et tombent ou ce dernier s'emploie à leur mettre la main sur le visage pour les faire chuter. La carte des actes n'a pas non plus permis de faire avancer l'enquête. "La zone d'action" est étendue à toute la partie Ouest de Grenoble, jusqu'à Echirolles.
On attend donc que le malfaiteur commette une erreur. D'ici là, les patrouilles sont renforcées. La peur du policier aura peut-être raison de l'agresseur des vieilles dames.
La police espère des témoignages au 04.76.60.40.13