Disparition de Maëlys : pourquoi fait-on appel à des sonars pour sonder le lac d'Aiguebelette ?

Dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la petite Maëlys, deux sonars sont entrés en action pour sonder les eaux du lac d'Aiguebelette ce dimanche 10 septembre. Comment fonctionnent ces robots et à quoi servent-ils exactement ? 

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Deux semaines, jour pour jour, après la disparition de la petite Maëlys lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin, les recherches ont repris au lac d’Aiguebelette.

Un lieu que le principal suspect de l’enlèvement de la fillette connait bien. Sa famille possède un bateau et une baraque en bordure du plan d’eau.

Les gendarmes veulent donc s’assurer que le corps de la fillette ne repose pas au fond du lac.

Jusqu’à présent, les recherches des plongeurs n’ont rien donné mais les enquêteurs ne peuvent pas écarter l’hypothèse.

Car, aussi professionnels soient-ils, les plongeurs ne peuvent pas tout vérifier. Le corps humain a ses limites et ne peut supporter des plongées trop longues et trop profondes. Les plongées se sont limitées à des zones allant jusqu'à 35 mètres de profondeur.

D’où l’intérêt d’utiliser des sonars. Ces robots de recherches sont particulièrement efficaces. Ils permettent des recherches prolongées sur des étendues considérables et sans limite de profondeur ni de temps.

Au lac d’Aiguebelette, deux sonars sont entrés en action ce dimanche. Le premier vient de Strasbourg, le second de Genève. Un sonar souvent utilisé dans le cadre d’un accord franco-suisse.

Ces engins vont permettre de sonder chaque recoin du plan d’eau qui atteint par endroit les 80 mètres de profondeur.

Le sonar permet d’identifier des formes et  de les géolocaliser. En cas de doute, les plongeurs prennent le relais. Ils savent exactement où chercher.

Si un corps repose au fond, il sera donc très probablement retrouvé.

Pour sonder la totalité du lac, il faudra 24 heures. Si le corps de la fillette ne s’y trouve pas, les enquêteurs pourront concentrer leurs efforts sur d’autres pistes.

Intervenants : Thomas Perrin Adjudant brigade fluviale de Gambsheim, Johann Renaud Sergent-chef brigade de la navigation de la police de Genève, Ludovic Wojcik Adjudant brigade nautique d'Aix-les-Bains Reportage Cédric Picaud, Grégory Lespinasse, Mélanie Ducret

 

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