Alors que le parti d’extrême droite réalise une percée historique sur l’ensemble de la France, le département de la Drôme compte le plus de communes n’ayant accordé aucune voix au Rassemblement national lors des élections européennes du 9 juin dernier.
Quelques communes drômoises font de la résistance face à l’extrême droite. Lors des élections européennes du 9 juin, le Rassemblement national a réalisé une percée historique, se plaçant en tête du scrutin en France. Le département de la Drôme n’y fait pas exception, avec 33,24% des votes. Mais la vague RN n’a pas submergé tout le département. La Drôme est le département qui compte le plus de communes restées indifférentes au RN, avec 6 communes n’ayant accordé aucun vote pour la liste menée par Jordan Bardella. Au niveau national, c’est le cas de seulement 35 communes sur 35 000.
Il s’agit des communes drômoises de Beaumont en Diois (90 électeurs), d’Aubenasson (54 électeurs), de Valouse (37 électeurs), de Les Prés (29 électeurs), de Rioms (20 électeurs), et de Pennes-le-Sec (16 électeurs).
Bien que notable, il ne s’agit que d’un épiphénomène à l’échelle du département. Dans la Drôme, le RN est en forte progression, en ville comme à la campagne. Fait marquant, les grandes villes drômoises ont toutes placé le parti d’extrême droite en tête, à l’instar de Valence, Montélimar ou encore Romans-sur-Isère.