Une initiative originale, pour tenter de développer la production. Cet été, une miellerie, une chèvrerie, un vignoble et un producteur de lavande ont décidé d'accueillir des vacanciers, pendant quelques heures, pour leur faire découvrir les gestes ancestraux de leur métier
Alain Aubanel cultive 30 hectares de lavande et de lavandin au cœur du Diois. Une production qu'il valorise en fabriquant des cosmétiques et bien sûr de l'huile essentielle.
Il compte sur ses animations pour développer son chiffre d'affaire.
Ce jour-là, une quinzaine de touristes sont donc accueillis sur l'exploitation, pour participer à la récolte.
L'occasion de découvrir la distillation de la lavande, telle qu'elle est pratiquée sur place.
Les huiles essentielles sont obtenues par entraînement à la vapeur d’eau. Les tiges et les fleurs sont introduites dans le vase de la distillerie. Elles sont soigneusement tassées de façon à ce que la vapeur qui va les traverser pour entraîner l’huile essentielle, ne puisse trouver de chemins libres. Dès que la vapeur d’eau est prête, la vanne du vase est ouverte afin de chauffer la lavande et d’en extraire son huile essentielle sous forme de vapeur.
Le mélange gazeux ainsi obtenu (vapeurs d’eau et d’huile essentielle mélangées) passe dans un col de cygne puis est condensé dans un « serpentin », entouré d’eau froide. Devenu liquide, il est ensuite déversé dans un « essencier » ou il décante; L’huile essentielle, n’étant pas miscible dans l’eau et étant plus légère, surnage l’eau de distillation. C’est cette dernière qui, aromatisée par les traces d’huile essentielle, est nommée hydrolat ou eau de lavande.
Le temps de distillation par la méthode traditionnelle est relativement court : de 30 à 40 minutes.
Tous les détails sur www.lavandes.fr