Le Conseil d'État a validé les résultats des élections municipales de Crest (Drôme), cassant un jugement du tribunal administratif de Grenoble, a-t-on appris auprès du maire LR de la commune, Hervé Mariton.
En octobre dernier, le tribunal administratif de Grenoble avait annulé la réélection de l'ancien ministre de l'Outre-mer à la tête de Crest suite au deuxième tour des élections municipales de juin 2020. Sa liste l'avait alors emporté de justesse avec une avance de 137 voix sur celle menée par son concurrent, René-Pierre Halter, sur un total de 4.103 suffrages exprimés.
L'ex-ministre avait été pointé du doigt par son adversaire malheureux pour avoir exploité les ressources de la collectivité à des fins de campagne à la fin du premier confinement, notamment lorsque la municipalité avait distribué des chèques-cadeaux aux habitants à l'occasion d'une tombola.
L'arrêt du Conseil d'État estime que ces opérations ne peuvent être "regardées comme des campagnes de promotions publicitaires des réalisations ou de la gestion de la commune".
Hervé Mariton, élu maire de Crest pour la première fois en 1995, effectue actuellement son cinquième mandat à la tête de cette ville de quelque 8.000 habitants.