L’association avait lancé une cagnotte en ligne pour récolter les 150.000 euros nécessaires au rachat d’un ancien terrain de chasse pour le transformer en sanctuaire pour animaux. L’objectif a été atteint en seulement 28 heures !
"C’est hallucinant, je n’en reviens pas !" s’émeut Madline Rubin, directrice de l’APSAS, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
Depuis une année, l’association se démène corps et âme pour récolter les 2,4 millions d’euros nécessaires au rachat de l’ancien terrain de chasse de 500 hectares pour le transformer en sanctuaire pour animaux sauvages. "Le compromis de vente du terrain a été signé fin 2018, le vendeur nous avait laissé un an pour récolter les fonds explique la présidente de l’association. Nous avions jusqu’au 30 novembre pour récolter les 150.000 euros restants."
150.000 euros en moins de 28 heures
Il aura suffi d’un coup de pouce du journaliste Hugo Clément pour atteindre l’objectif. Mercredi 6 novembre dans la matinée, ce militant investi pour la préservation de l’environnement publie sur les réseaux sociaux une vidéo pour présenter le projet et inciter à participer à la cagnotte. Moins de 28 heures plus tard, les 150.000 euros ont été récoltés.
ON L’A FAIT !! Incroyable. 150 000 euros collectés en une journée grâce à votre mobilisation ! Merci ! L’Aspas va pouvoir acheter ce terrain et créer la réserve ! pic.twitter.com/7Ycyatr64f
— Hugo Clément (@hugoclement) November 7, 2019
"C’est un projet fédérateur, on sent qu’il donne espoir aux gens" confie Madline Rubin. Néanmoins, la présidente de l’APSAS ne cache pas son étonnement. "Ça a été fulgurant, express. C’était un sacré défi, on est étonnés de la rapidité de cette collecte."
Signature dans les prochaines semaines
La signature avec le propriétaire du terrain, un particulier, devrait avoir lieu dans les prochaines semaines. Grâce à cette somme, ce parc de 500 hectares va devenir un sanctuaire pour animaux sauvages où les promeneurs seront autorisés.
Une victoire pour Madline Rubin qui voulait coûte que coûte signer l’acte de mort de ce "parc d’attractions pour chasseurs" et pour tous les protecteurs de l’environnement.