La menace de démission des 21 médecins des Urgences de Grenoble est maintenue. L'ultimatum est toujours fixé au 15 février malgré une réunion.
Interview. Les négociations entre les médecins urgentistes et la direction du CHU de Grenoble n'ont pas abouti, suite à la réunion de ce mercredi 30 janvier. Les choses ne vont pas assez vite aux yeux des praticiens qui demandent un véritable politique d'accueil des patients.
Perrine Dumanoir, urgentiste, le confirme: la menace de démission d'ici le 15 février tient toujours.
Vendredi 25 janvier, ces urgentistes avaient fait une large publicité d'une lettre ouverte adressée à leur hiérarchie, pour dénoncer "des conditions d'accueil indignes pour un hôpital".
Une nouvelle rencontre avec la direction devrait avoir lieu la semaine prochaine, mais la date n'est pas encore fixée.