Le document vient d'une agence destineé à promouvoir l'Isère, mais les chiffres n'en sont pas moins réjouissants : selon l'étude de l'AEPI publiée cette semaine, la ville de Grenoble et le reste de l'Isère ont des atouts à faire valoir.
Les Isérois ont des raisons de se réjouir : l'Agence d'Études et de Promotion de l'Isère a publié cette semaine un document regroupant les chiffres-clé du département, et l'étude ne tarit pas d'éloges sur le département. Un bilan optimiste que l'on peut classer en trois catégories :
Sujet de Nathalie Rapuc
L'éducation
Avec 67.500 étudiants dans la capitale des Alpes, un Grenoblois sur cinq est étudiant. Et la ville attire, puisque parmi eux, 15,4% sont étrangers.
Ces chiffres vont de pair avec la jeunesse de la population : 32% des Isérois ont moins de 25 ans, et 31% des Isérois de plus de 15 ans ont un diplôme supérieur à Bac + 2. Ces deux chiffres supérieurs à la moyenne française.
À cela s'ajoute un prix que la ville a reçu plusieurs années, celui de la première place des villes où il fait bon étudier, selon le magazine L'Etudiant.
La recherche
De l'éducation à la recherche, il n'y a qu'un pas, puisque l'université Grenoble-Alpes est également la première université de province en nombre de doctorants (6,2%).
Le département de l'Isère se hisse également à la première place en nombre de brevets déposés, avec 7,5 brevets déposés pour 10.000 habitants.
C'est aussi le département le plus dense en emplois de recherche, avec 25.000 emplois de recherche, à la fois publics (15.000) et privés (10.000), et depuis 10 ans, 250 start-ups y sont nées de la recherche publique.
Grenoble est ainsi la première ville de France pour les emplois de la recherche (7,4%), et se classe seconde pour les emplois d'ingénieurs (8,8%) derrière Toulouse.
L'emploi
L'Isère est un département largement industrialisé, puisque 15% des emplois sont dans l’industrie, contre 11% en France.
C'est aussi un département qui concentre les investisseurs étrangers : 39% des entreprises sont sous pavillon étranger, avec les États-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni comme pays les plus représentés. La moyenne nationale est de 25%.
Le numérique, les technologies de l'énergie, les medtechs et la santé ainsi que la chimie et l'environnement représentent quatre pôles d'excellence reconnus au niveau international.