Selon certains sondages, Emmanuel Macron serait désormais le mieux placé à gauche en vue de la Présidentielle. En Isère, ses militants sont désormais officiellement 2600 à avoir rejoint "En Marche". Beaucoup n'avaient encore jamais adhéré à un mouvement.
En Isère, avec des militants toujours plus nombreux, le succès du mouvement semble fulgurant.
Depuis son appartement grenoblois, Marie, 27 ans, coordonne le mouvement "En Marche". Une quinzaine de comités dans l'agglomération, et, pour elle, une première expérience politique.
Reportage Jordan Guéant, Nathalie Rapuc et Azedine Kebabti
Intervenants: Marie Emelien, Coordinatrice de "En Marche" à Grenoble; Didier Rambaud, Responsable départemental de "En Marche"; Jean-Michel Chaize, Militant de "En Marche"; Angela Mobé, Militante de "En Marche"
Jean-Michel, 57 ans, a été délégué des parents d'élèves. Puis président de son association de quartier. Avant de s'engager, au PS. Une déception. Pour lui, Macron, c'est d'abord une méthode.
Faire confiance à ceux qui font, qui connaissent les problèmes
A 41 ans, Angela enseigne dans des classes spécialisées. Professeure, ancrée à gauche, elle n'avait jamais milité. Elle semble convaincue par les propositions de "son" candidat.
Il nous vend pas du rêve. Ce qu'il propose, c'est faisable !
Mais si "En Marche" se targue de ratisser large, les obstacles demeurent nombreux. A l'image des classes populaires peu représentées. Alors, certains annoncent déjà une possible visite d'Emmanuel Macron dans les quartiers sud de Grenoble.
Et puis le programme précis du candidat ne sera connu... que fin février. en attendant, il faut se contenter de son livre "Révolution", et du décryptage d'analystes économiques.