L'exposition Lustucru à Echirolles retrace la saga d'une marque de pâtes grenobloise

Quand on pense à Lustucru, ce sont les publicités que notre mémoire convoque en premier. Qui a oublié Germaine, et ses Martiens ? A Echirolles, le musée de la Viscose retrace la saga industrielle et publicitaire de cette marque née à Grenoble au XIXe siècles. 

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"Pas d'oeufs fêlés chez Lustucru"... ou encore  "Lustucru, pour les fêlés des pâtes !"

Ces slogans sont encore bien présents dans nos têtes, preuve que la stratégie commerciale de Lustucru a payé. Cette importance de la publicité, la marque l'a très tôt intégrée, et utilisée. Entouré de ses poules et portant tablier, le père Lustucru s'affiche dès les années 20. A l'époque, l'affiche est signée par le caricaturiste Lucien Mauzan (peintre du mouvement Art Déco).

Le génie marketing de la marque trouvera dans la télévision un outil idéal de diffusion. Les spots télé vont ainsi se succéder, inventifs, décalés. Lustucru a déjà tout compris, la marque a son héroïne, la charismatique Germaine que les téléspectateurs ont plaisir à retrouver, et à suivre. Là aussi, Lustucru innove, avec la publicité à épisodes.  

En 1983, elle est colère, Germaine. Parce que Lustucru lui a refusé un oeuf fêlé. L'année d'après, elle se fait enlever par des petits bonhommes verts. Germaine s'en va cuisiner dans l'espace, car les Martiens raffolent des pâtes humaines. 

Lustucru, une saga grenobloise débutée en 1871


En 1871, un Isérois appelé Louis Cartier-Millon, natif de Bernin, rachète une petite usine de pâtes alimentaires située place de Gordes, à Grenoble. Il produit les pâtes, tandis que son épouse Joséphine tient la caisse.

Au fil des années, la qualité des pâtes des Cartier-Millon est reconnue et la production doit augmenter pour faire face à une demande croissante. Près de 15 ans plus tard, toujours à Grenoble, rue Thiers, une nouvelle usine voit le jour.

En 1987, bye bye Germaine, bonjour Don Patillo... Après des années de conflit social, Panzani rachète Lustucru. C'est la fin d'une grande épopée ouvrière grenobloise.



"La preuve par l'oeuf" au Musée de la Viscose, jusqu'au 9 mars 2014. 


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