Feu de cellule à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère

Ce mardi 28 octobre au matin, un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier a mis le feu à sa cellule. L'incendie a été rapidement maîtrisé et le détenu ne présente pas de blessures. 

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Le détenu séjournait dans le quartier disciplinaire de la prison de Saint-Quentin. Il a décidé, pour un motif encore inconnu, de mettre le feu à sa cellule avant d'alerter le personnel du centre pénitentiaire. Le feu a pu être maîtrisé avant l'arrivée des pompiers, venus sécuriser les lieux. L'auteur des faits, qui ne présente aucune blessure, a été conduit à l'infirmerie pour se soumettre à un examen médical. Il retournera dans sa cellule, si l'état de celle-ci le permet.

Alain Chevallier, délégué UFAP-UNSA pour la région Rhône-Alpes et représentant des gardiens de prison, qualifie cet acte de "banal". "Depuis un mois", remarque-t-il, "on assiste à plusieurs feux de cellules, et ce sont souvent les mêmes personnes qui renouvellent cet acte." Heureusement, dans la majorité des cas, les incendies sont arrêtés à temps puisque l'équipe est préparée à ce genre d'événements et dispose d'un système de protection (masques, etc...) en cas d'intervention.

Interrogé sur les possibles motifs des détenus, le syndicaliste évoque la volonté de rendre les cellules du quartier disciplinaire inutilisables, pour échapper aux punitions. Le quartier disciplinaire, dit "QD" est une sorte de "prison dans la prison" où le détenu est enfermé seul, suite à une sanction. A Saint-Quentin-Fallavier, il existe cinq cellules de ce type pour près de 500 détenus, "ce qui est peu", ajoute Alain Chevallier. 

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