Face à la détresse des enfants migrants isolés, des familles font le choix de les prendre en charge voire de les héberger. Le grand débat du doc raconte ces histoires.
Ils s'appellent Boubacar, Souleymane, Samuel ou Siradio...
Ils ont quitté leur pays où règne la violence, ou la guerre, ou la misère. Pour la plupart, Ce sont des enfants, ... Bon nombre d'entre eux arrivent dans notre région, avec quasiment rien. Quelques vêtements, des documents. Et beaucoup d'espoir.
Ils dorment dehors jusqu'au jour où des citoyens, bénévoles, s'inquiètent de leur sort.
Les pouvoirs publics interviennent mais cela ne suffit jamais. Alors ces citoyens apportent de l'aide, et parfois, hébergent ces jeunes.
Ce sont les accueillants.
La compétence des accueillants : Françoise LECLERC, bénévole à l’AMIE (Accueil des migrants étrangers) évoque durant le débat les compétences acquises, petit à petit, par les accueillants.
Lors d’entretien où ces jeunes mineurs sont accueillis, les bénévoles essayent, avec eux, de déterminer leur origine, leur parcours, leur âge. Le but est de les aider à obtenir des droits, notamment s’ils sont mineurs. Un rôle qui exige beaucoup de patience et de tact.
Pourquoi se lancent-ils dans cette solidarité? Avec quels moyens ? Dans quel but ?
Quel lien se noue entre les jeunes et leurs accueillants ? Et après ?
Autant de questions auxquelles auxquelles tenteront de répondre Yannick Kusy et ses invités :
- Raphael Ruffier, co-auteur du doc "Les accueillants" et rédacteur en chef Lyon Capitale
- Françoise Leclerc, bénévole à l’AMIE (Accueil des mineurs isolés étrangers)
- Hervé Diaite, directeur de la prévention et de la protection de l’enfance à la Métropole de Lyon
- Véronique Petit, accueillante
Véronique Petit a accueilli une douzaine de jeunes depuis un an et demi. Elle explique à quel point une relation affective peut s’installer entre elle et ces jeunes.